Regard sur la littérature algérienne d’aujourd’hui
LECTURE QUI N’A PLUS COURS
c’était une LECTURE SIMPLE ou LECTURE/CONCERT
ÉCRIRE C’EST AUSSI NE PAS PARLER, C’EST SE TAIRE, C’EST HURLER SANS BRUIT (MARGUERITE DURAS)
Créée dans l’Espace Culturel International Cosmopolis à Nantes
Avec Isabelle Billet
et Thomas Ciaba, guitariste, diplômé du CNSM de Paris
Extraits d’œuvres de Maïssa Bey, Wahiba Khiari, Samir Toumi, Kamel Daoud, Malek Alloula
5 écrivains, 5 écritures très différentes qui disent l’Algérie d’hier et d’aujourd’hui.
Qu’écrivent ces écrivains qui ont choisi de ne pas partir pendant les années de cauchemar, pendant la décennie noire ?
Extraits de :
Alger le cri de Samir Toumi (Éditions Barzak)
L’amour /haine pour Alger, ville terrible car pleine de violence et de
colère, ville menaçante et tant aimée pourtant
Sous le Jasmin la nuit de Maïssa Bey (Editions de l’aube)
Une nouvelle racontant le quotidien d’un couple : lui s’interrogeant
sur l’attitude à avoir avec sa femme et elle soumise, mais libre dans sa tête
Nos silences de Wahiba Khiari (Editions Elyzad)
Deux voix en alternance : celle d’une femme qui était professeure et a choisi de fuir le cauchemar algérien à Tunis où elle attend un enfant, et celle d’une jeune fille qui va connaitre l’horreur de l’enlèvement, des viols et de la torture, et qui elle aussi est enceinte mais de ses bourreaux
Meursault, Contre-enquête de Kamel Daoud (Éditions Barzak)
Le frère de l’ « arabe » tué par Meursault dans L’Étranger d’Albert Camus, prend la parole avec colère et raconte ce qui s’est passé pour lui et sa mère, après le meurtre de celui dont on ne parle jamais
Le cri de Tarzan de Malek Alloula (Éditions Barzak)
Souvenirs d’enfance pendant la période coloniale, avec ce passage épatant de l’arrivée du projectionniste et de la projection d’un film sur la place du village,
et questionnement philosophique sur le monde d’aujourd’hui